De nos jours, nous observons une recrudescence d'allergies diverses : respiratoires, alimentaires, des états asthmatiques, de multiples réactions cutanées en lien avec de multiples agressions : pollution de l'air, alimentation, pesticides, produits toxiques...
A l'heure actuelle, la majorité des traitements allopathiques ne sert, au mieux, qu'à soutenir le patient pendant sa crise pour éviter l'aggravation totale, mais en aucun cas à guérir la pathologie.
Les allergies sont des phénomènes très connus de notre époque, et se matérialisent surtout par des écoulements nasaux, une irritation des yeux, des éternuements... regroupés sous le terme de rhinites allergiques.
Dans les pays industrialisés, le nombre de victimes de rhinites allergiques est en constante augmentation. Le mode de vie est un des principaux coupables : des régions plus riches en pollens, enfermement prolongé, habitations mal aérées, pollutions, mauvaise alimentation, tabac, produits chimiques...
Les personnes souffrant de rhinites allergiques saisonnières (dues aux pollens) ou permanentes (acariens, poils d'animaux…) ont une hypersensibilisation des muqueuses de la cavité nasale. Lorsqu'un allergène (pollens, acariens...) entre en contact avec cette muqueuse affaiblie, celui-ci provoque une irritation et développe l'inflammation des tissus. Ce qui provoque l'apparition de symptômes, tels que des écoulements nasaux et une congestion nasale entraînant une difficulté respiratoire.
A ces phénomènes peuvent s’ajouter l’irritation des yeux, les larmoiements, les éternuements et les maux de tête. Nous constatons qu’aux endroits où sont ressentis les désagréments, il y a une diminution de « mobilité » des os de la face, des articulations cervicales, des articulations costales ainsi que des tensions sur les ligaments et muscles avoisinants.
Alors en travaillant sur ces tensions, nous pouvons aider à diminuer les symptômes.
Pour la majorité des patients, le traitement ostéopathique est très efficace et peut aider à diminuer fortement les symptômes. Ce traitement utilisé pour le cas de rhinite peut également s’appliquer pour les personnes souffrant de sinusites, d'asthmes, de manifestations cutanées (eczémas, psoriasis...).
L'ostéopathie n'envisage pas l'allergie comme un symptôme mais comme la suite d'un déséquilibre neurovégétatif induit par un dysfonctionnement mécanique vertébral, crânien ou viscéral, se comportant en véritable " champ perturbateur " créant une situation de stress physique.
Ces champs perturbateurs sont de véritables bombes à retardement enfouis et invisibles. Ils peuvent se situer au niveau :
Les conséquences les plus fréquentes à ces blocages sont :
Il ne faut pas non plus oublier l'importance de la sphère viscérale dans la régulation du système neurovégétatif de votre organisme.
En effet, une irritation ou inflammation de la flore intestinale via l'alimentation peut " faire flamber " le système neurovégétatif viscéral (aussi puissant et étendu que le cerveau), qui par une réaction en chaîne, oblige le cerveau à réagir et à déclencher une réponse à cette agression par de multiples symptômes articulaires, cutanés et allergiques.
Le système énergétique de votre organisme pourra aussi être perturbé car le méridien d'acupuncture du viscère irrité sera déséquilibré.
Votre système neurovégétatif est aussi très sensible aux perturbations d'ordre psychique et émotionnel. Il peut donc être aussi le déclencheur de phénomènes allergiques de votre corps.
Il est donc indispensable que votre ostéopathe ne se contente pas de traiter localement la zone mais de mettre en place au préalable une anamnèse détaillée, un bilan ostéopathique et postural approfondi ainsi qu'un bilan énergétique complet permettant ainsi de comprendre le fonctionnement du corps et l'apparition des symptômes allergiques pour pouvoir dans un second temps vous proposer un traitement spécifique à votre pathologie.
Ce traitement complet, qui propose une rééquilibration des sphères ostéo-articulaires, organiques, énergétiques et somato-émotionnelles, est mis en place par deux séances espacées de 2/3 semaines puis une dernière 2 mois après le déclenchement de la crise.
Votre lieu et mode de vie ainsi que votre alimentation devront être abordés pour vous donner une réponse encore plus précise sur l'apparition de vos symptômes.